Alexandre NIKOLSKI reçut l’essentiel de sa formation musicale au Conservatoire de Moscou
en 1897-191900 auprès de TANEÏEV, enseigna à l’Institut synodal puis au Conservatoire à
partir de 1928. Dès 1902, il entama une collaboration avec la Commission d’ethnographie
musicale pour les recherches sur le folklore. Auteur de nombreux écrits – traités, manuels
didactiques, innombrables articles – sur l’histoire et la pédagogie du chant choral, NIKOLSKI
fut un compositeur extrêmement productif dont le catalogue riche de 78 numéros d’opus
totalise quelques 450 pièces diverses ; parmi elles, des œuvres symphoniques et concertantes,
de la musique de chambre (ces œuvres-là sont restées en majorité inédites) mais surtout des
compositions chorales.
Sa production religieuse, qui connut au contraire un grand nombre de publications, compte
plusieurs cycles : Liturgie des Dons présanctifiés op.23 (1907), Vêpres op.26 (1908), Liturgie
de Saint-Jean Chrysostome n°1 op.31 (1909) et n°2 op.52 (écrite dans les années 1920 – après
la révolution, il avait, de même que KASTALSKI, payé le tribut à la chanson de masse, mais
avait continué ouvertement la composition de musique religieuse), Chants de la Semaine
sainte op.36 (1912), Chants de la Sainte Pâque op.37 (1913). A cela s’ajoutent de très
nombreux chœurs et chants divers, tant spirituels que profanes.